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Les Romands s'endorment en un quart d'heure

04 nov. 2011, 11:19

Les Romands dorment plutôt bien puisqu'ils trouvent le sommeil un quart d'heure après s'être couchés. Ces conclusions se basent sur les premiers résultats de l'étude HypnoLaus menée par des chercheurs du Chuv et publiée dans la «Revue médicale suisse».

Bien que l'être humain passe près d'un tiers de sa vie à dormir, le sommeil a été peu étudié jusqu'à présent. Les seules données connues portent sur des recherches menées il y a 30 ans aux Etats-Unis. Avec HypnoLaus, les chercheurs enregistrent pour la première fois les caractéristiques du sommeil d'une population générale européenne.

Plus de 1100 Lausannois se sont laissés enregistrer leur sommeil à domicile. L'étude doit se poursuivre jusqu'à l'enregistrement de quelque 3000 sommeils d'ici deux à trois ans. Des capteurs sont posés sur différentes parties du corps d'individus représentatifs, contrairement à de précédentes études qui se concentraient sur des personnes souffrant de troubles du sommeil. Raccordés à un petit enregistreur portable, les capteurs permettent d'analyser la structure du sommeil par tranches de 30 secondes.

Familles de dormeurs

En déterminant pour la première fois des valeurs de référence européennes, l'étude permettra de mieux définir les troubles du sommeil comme les apnées ou autres insomnies. «Sa mise en perspective avec une autre étude, plus générale et baptisée CoLaus, donnera l'occasion d'évaluer les liens entre certains troubles du sommeil et les maladies cardiovasculaires, métaboliques comme le diabète ou l'obésité, ou encore psychiatriques», précisent les chercheurs. Il devra également être possible de trouver les gènes responsables de la régulation du sommeil.

Il existe des familles de grands ou de petits dormeurs, de lève-tôt ou de couche-tard. Une prédisposition génétique pour la narcolepsie a déjà été démontrée et «il est donc probable que d'autres pathologies du sommeil aient également une origine génétique», selon les chercheurs. On sait qu'un enfant a dix fois plus de risque d'être somnambule si l'un de ses parents l'était et 20 fois plus si les deux en ont souffert. / ats

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