Guy Parmelin venait tout juste d’accéder au Conseil fédéral et l’UDC d’y retrouver son second siège que Toni Brunner, désormais futur ex-président du parti, jubilait dans la presse: cela ne faisait aucun doute, ses ouailles allaient grignoter des parts de gâteau en Suisse romande, portées par la sympathique rondeur vaudoise du nouveau ministre de la Défense. Le Saint-Gallois n’hésitait pas à évoquer une progression de 4% de l’électorat à l’ouest de la Sarine, beaucoup moins encline à voter pour l’ogre national-conservateur que la Suisse alémanique.
Répartition satisfaisante
Dans l’immédiat, cette «romandisation» de l’UDC ne se produira toutefois pas parmi ses instances dirigeantes. Le probable successeur de Toni Brunner à la présidence répondra, sauf cataclysme, au nom d’Albert Rösti, le conseiller national bernois proposé par la direction. Et le vice-président appelé à relayer le tribun et maître à penser Christoph Blocher risque fort de ne pas être francophone.
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