Pour gagner le 18 mai devant le peuple, les opposants au Gripen doivent convaincre au-delà des cercles antimilitaristes. "L'enjeu, surtout en Suisse allemande, ce sera de faire passer le message que de dire non au Gripen, ça ne veut pas dire non à l'armée ", défend Laurent Seydoux, vice-président du Parti vert'libéral suisse.
Pour ce faire, ils doivent étendre le front en levant des troupes aussi à droite. C'est l'objectif de l' "appel interpartis" lancé hier à Lausanne. "Des personnalités de tout l'arc politique, sauf l'UDC, soutiennent cette démarche" , assure le conseiller national Christian van Singer (vert/VD).
Reste que les politiciens bourgeois ne se bousculent pas (encore) pour rejoindre le mouvement. Ce sont les vert'libéraux qui forment le gros des troupes de droite. Eux mis à part, on trouve là le député libéral-radical vaudois Serge Melly et le conseiller national démocrate-chrétien Jacques Neirynck. Ce dernier devait être accompagné hier...