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Les partisans du Gripen lancent leur campagne

En vue de la votation du 18 mai prochain, les partisans du Gripen ont présenté leurs arguments vendredi.

28 févr. 2014, 17:25
Corina Eichenberger (FDP), Jakob Buechler, (CVP), Ida Glanzmann (CVP), Raymond Clottuz (SVP) und Lorenz Hess (BDP), von links, propagieren im Namen eines ueberparteilichen Buendnisses ein Ja zum Kampfflugzeug Gripen bei der naechsten Volksabstimmung am Freitag, 28. Februar 2014 in Bern. Die Abstimmung ueber das Gripen-Fonds-Gesetz findet am 18. Mai 2014 statt. (KEYSTONE/Lukas Lehmann)

"La sécurité d'abord !": les partisans de l'achat de 22 avions de combat suédois Gripen pour 3,126 milliards de francs vont faire campagne sur ce thème en vue de la votation du 18 mai. Ils ont présenté vendredi leurs arguments devant la presse.

Impossible de savoir combien d'argent sera investi dans la bataille, après que les pro-Gripen ont rendu à Saab les 200'000 francs versés par l'avionneur suédois. Le conseiller national Jakob Büchler (PDC/SG) s'est refusé à donner un montant.

Besoin de sécurité

Pour le reste, l'argumentaire reste le même et colle à celui du ministre de la défense Ueli Maurer. Seul un "oui" le 18 mai permettra à la Suisse de garantir la sécurité de son espace aérien les 30 prochaines années. Les nombreux conflits qui sévissent à quelques heures d'avion peuvent fort bien se répercuter sur notre pays, a fait valoir le conseiller aux Etats Alex Kuprecht (UDC/SZ).

La Suisse, parce qu'elle accueille des conférences internationales et de grands rendez-vous comme le Forum de Davos, a besoin de forces aériennes modernes. Faute de Gripen, elle se retrouverait uniquement avec 32 FA/18.

Le cas du détournement à Genève

Comme cela s'est produit récemment lors du détournement d'un avion d'Ethiopian Airlines vers Genève. Pour la conseillère nationale Corina Eichenberger (PLR/AG), cet incident a mis en évidence les graves déficiences de sécurité que génèrent les restrictions financières imposées à l'armée.

Comme les autres orateurs, elle veut que les Forces aériennes puissent surveiller, contrôler et protéger 24 heures sur 24 et 365 jours par an l'espace aérien helvétique. Et le prix à payer n'est pas excessif, selon les pro-Gripen.

Le 18 juin, le peuple ne votera pas sur le Gripen lui-même, mais sur le mécanisme de financement. La loi contestée par référendum institue un fonds qui sera alimenté via une ponction moyenne de 300 millions de francs chaque année et pendant dix ans dans le budget de l'armée.

"Un avion adapté à la Suisse"

Pour Alex Kuprecht, cet investissement est supportable "quand on sait que la Suisse dépense chaque année quelque trois milliards de francs pour l'aide international au développement". Et selon le conseiller national Raymond Clottu (UDC/NE), le Gripen est l'engin adapté à la Suisse.

"C'est l'avion de chasse idéal multi-rôle, porteur des armes et des senseurs les plus récents, vendu à un prix concurrentiel et qui plus est de la toute dernière génération". Le Neuchâtelois se réjouit que le contrat ait été passé avec le gouvernement suédois, qui garantit le prix des appareils et le délai de livraison.

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