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Les objets électroniques sont moins chers en Suisse que dans les pays limitrophes

Alors que la Suisse est considérée comme un îlot de cherté, une enquête de la FRC montre que les objets électroniques y sont vendus meilleur marché qu’en France ou en Allemagne. La fédération en conclut qu’il est possible de bénéficier de prix corrects dans notre pays.

27 juin 2019, 16:32
Les téléphones portables, tablettes, imprimantes, appareils photos, hauts-parleurs et jeux vidéos
sont moins chers en Suisse que dans les pays limitrophes. (illustration)

Les prix plus élevés en Suisse sont-ils une fatalité? Pas du tout, si l’on se réfère aux résultats d’une enquête menée par la Fédération romande des consommateurs. La FRC s’est penchée sur les prix des objets électroniques vendus en Suisse, mais aussi en France, en Allemagne et en Italie, en collaboration avec des organisations de consommateurs alémanique et tessinoise. 

Et il en ressort que les téléphones portables, tablettes, imprimantes, appareils photos, hauts-parleurs et jeux vidéos sont moins chers en Suisse que dans les pays limitrophes. «Les écarts les plus criants ont été trouvés en France. Les prix y sont en moyenne 22,3% plus élevés qu’en Suisse», précise la FRC dans un communiqué. «Les écarts entre l’assortiment allemand et helvétique sont moindres, allant de 11,7% chez Mediamarkt à 17,6% chez Conrad. La hausse n’est que de 8,7% chez Amazon Italie.»

 

 

En revanche, le rayon des cosmétiques présente des différences importantes au détriment du client helvétique. Les produits coûtent près de 50% de plus chez Migros et Coop qu’en Allemagne, par exemple. Ils sont également moins chers en France et en Italie.

Pour la FRC, le cas des objets électroniques montre que bénéficier de prix corrects en Suisse est possible et que nos salaires plus élevés ne sont pas responsables du coût des produits importés. «L’îlot de cherté n’est que la conséquence des politiques commerciales des entreprises étrangères qui gonflent leurs marges lorsqu’elles vendent en Suisse», réagit Sophie Michaud Gigon, secrétaire générale de la Fédération.

La FRC rappelle que le Parlement peut agir contre ces pratiques puisqu’il traitera de l’initiative contre l’îlot de cherté prochainement

 

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