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Les Nobel de physique Michel Mayor et Didier Queloz accueillis en triomphe à Genève

De retour de Suède avec leur prix Nobel, Michel Mayor et Didier Queloz ont été reçus par plusieurs personnalités à Genève en sortant de leur avion. Les deux scientifiques romands recevront samedi soir une médaille spéciale et donneront leur première conférence conjointe depuis leur sacre.

14 déc. 2019, 17:28
Didier Queloz et Michel Mayor posent avec les médailles reçues à Stockholm.

Les Prix Nobel de physique Michel Mayor et Didier Queloz ont été reçus par les autorités genevoises à leur retour de Suède. Après dix jours «incroyables», ils ont été accueillis samedi après-midi sur le tarmac de l’aéroport, avant une remise de médaille en soirée.

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L’appareil en provenance de Zurich – où les deux chercheurs avaient fait escale – est arrivé avec une vingtaine de minutes de retard. Il a eu droit au «salut» des lances à eau des pompiers.

Tous les acteurs politiques genevois étaient largement représentés, du conseiller d’Etat Thierry Apothéloz au conseiller administratif Sami Kanaan, en passant par le président du Grand Conseil Jean-Marie Voumard. Sans compter plusieurs personnalités de l’Université de Genève où le Vaudois de 77 ans et le Genevois de 53 ans ont mené leurs recherches.

Vous faites désormais partie du patrimoine genevois.
Thierry Apothéloz, conseiller d’Etat genevois

«Vous faites désormais partie du patrimoine genevois», a dit devant la presse le conseiller d’Etat. Il a salué leur volonté d’expliquer et de vulgariser la science au travers leurs recherches sur les exoplanètes.

 

 

M. Queloz s’est dit de son côté «très touché» par l’«enthousiasme» des Suédois autour du prix. «Des meutes de fans», surtout des étudiants, accompagnaient les deux chercheurs tout au long de leurs engagements pendant dix jours.

Conseils reçus de Dubochet

M. Mayor et son ancien doctorant étaient régulièrement mentionnés comme favoris. Mais être certain de l’avoir parmi les centaines de propositions chaque année aurait constitué «la pire des erreurs», explique le premier. Il avait pris d’ailleurs l’habitude de prendre des vacances ou des engagements professionnels au moment des annonces début octobre.

 

 

Désormais, les demandes ne s’arrêtent pas, certaines notamment pour «instrumentaliser» la récompense pour des causes particulières. L’Université de Genève a engagé une personne à plein temps pour gérer ces questions. M. Mayor avoue avoir téléphoné au précédent Suisse lauréat d’un prix Nobel, Jacques Dubochet, pour recevoir des conseils.

Il veut surtout battre en brèche «la stupidité totale» de ceux qui affirment que les êtres humains pourront migrer sur une autre planète lorsque celle-ci «ne sera plus habitable». De son côté, M. Queloz ajoute qu’il est «difficile» pour le moment de dire quelle cause il pourrait embrasser.

On va un peu plus m’écouter.
Didier Queloz, Nobel de physique

Il s’en tient à sa "responsabilité" d’enseignant et de chercheur". "On va un peu plus m’écouter", admet-il. Il aura peu de répit puisqu’il doit partir dès dimanche pour la Guyane où il assistera mardi au lancement du premier satellite suisse.

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