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Les lignes à haute tension en question

17 juin 2011, 15:39

Les partisans de l'enfouissement des lignes à très haute tension (THT) ont présenté hier à Sion une étude censée démontrer la faisabilité d'un enterrement total de la ligne Chamoson-Chippis (VS). Au niveau suisse, une initiative fédérale est en gestation.

Les conclusions de l'étude préliminaire, validées par un second bureau d'ingénieurs, apportent des réponses positives à ces trois interrogations. Forts ce nouveau document, l'ASCV et le comité d'initiative valaisan «Non aux géants d'acier» vont approcher le gouvernement valaisan.

Ce dernier a pris position il y a une semaine en faveur d'une variante THT semi-enterrée, provoquant l'ire des partisans de l'enfouissement. Bertrand Zufferey, président du comité d'initiative, formule aujourd'hui trois exigences à l'égard du Conseil d'Etat.

Il demande la réunion rapide d'une table ronde avec les acteurs du projet R3, un traitement sans attendre de l'initiative et de la pétition qui a réuni quelque 19 000 signatures. Il revendique aussi la finalisation de l'étude préliminaire présentée jeudi.

Selon l'étude de faisabilité, «les synergies avec la 3e correction du Rhône sont très importantes» et ceci sans engendrer de retard pour le chantier du siècle. Sur cette base, plusieurs variantes de tracés de la ligne Chamoson-Chippis ont été établies.

L'un prévoit une ligne longeant le Rhône sur la rive où la digue ne sera pas déplacée mais renforcée dans le cadre du chantier R3. Cela aurait pour avantage d'éviter l'incertitude de la taille des élargissements prévus. Autre solution: la ligne serait placée dans la plaine et ferait office d'arrière-digue du Rhône.

L'étude estime à cinq ans et demie, voire sept ans et demie le temps nécessaire pour mettre en fonction la ligne, quel que soit le tracé envisagé. C'est moins que l'horizon 2020 mais plus que 2015, date impérative avancée par les partisans d'une variante semi-enterrée.

Sur le plan suisse

«Nous déposerons cette étude préliminaire auprès du Tribunal administratif fédéral, de l'Office fédéral de l'énergie et de Swissgrid», a indiqué Bertrand Zufferey. Pour mémoire, plusieurs recours sont encore pendant auprès du Tribunal administratif fédéral.

Sur le plan suisse, une initiative fédérale est en gestation, a indiqué Gérard Gillioz, président de l'ASCV. La volonté existe dans certains cantons d'unir les forces via l'association faîtière «Haute tension sous terre. C'est possible!»/  ats

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