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Les légumes et les jus sont l’avenir de la viande

Les géants, à commencer par Bell et Orior, rachètent des spécialistes de produits frais bio.

25 juin 2018, 00:01
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C’est le monde à l’envers, un peu comme si vous proposiez à un constructeur de voitures de se reconvertir dans la fabrication de vélos. Les industriels de la viande, qui règnent en maîtres sur les côtelettes et saucisses de nos grillades estivales et footballistiques, rachètent, graduellement, sans que le public n’y prête beaucoup d’attention, des cultivateurs de légumes et des préparateurs de jus de fruits. Et pas n’importe lesquels: des spécialistes du bio.

Les bouchers seraient-ils devenus végétariens, tombés à leur tour dans le combat antispéciste, qui dénonce la mise à mort d’espèces animales par l’espèce humaine?

Les préoccupations des principaux intéressés sont beaucoup plus terre à terre et s’expliquent en premier lieu par des considérations bassement financières. La viande, c’est bien, mais on gagne mieux sa vie en cultivant des légumes et des fruits, et en conditionnant sous forme de salades toutes prêtes et de jus paraissant frais...

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