Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Les Genevois ont célébré leur victoire de 1602 sur les Savoyards

L'Escalade a été célébrée par les Genevois durant le week-end. Depuis vendredi soir, la cité du bout du lac s’est plongée dans la vie quotidienne du 17e siècle avec de nombreuses animations en Vieille-Ville. La Mère Royaume a été l’une des stars du défilé.

08 déc. 2019, 21:54
Arquebusiers, hallebardiers, forgerons, artilleurs, cavaliers, tirs de mousquet, fifres et tambours ont animé les rues.

Genève a célébré pendant le week-end l’Escalade, soit la victoire de la cité protestante sur l’armée savoyarde dans la nuit du 11 au 12 décembre 1602. Point d’orgue de ces commémorations: un grand cortège historique dimanche, avec 800 figurants en costume d’époque.

Depuis vendredi soir, la cité du bout du lac s’est plongée dans la vie quotidienne du 17e siècle avec de nombreuses animations en Vieille-Ville. Arquebusiers, hallebardiers, forgerons, artilleurs, cavaliers, tirs de mousquet, fifres et tambours ont animé les rues genevoises.

Ouvert uniquement à cette occasion, le passage Monnetier a été pris d’assaut. Les curieux ont pu emprunter cette voie secrète qui se faufile entre les habitations. Ces animations sont organisées chaque année par la Compagnie 1602 qui constitue, avec ses 2’200 membres, la plus grande et la plus ancienne société historique de Suisse.

Chevaux et moutons

Les commémorations se sont terminées dimanche soir avec le traditionnel cortège historique, qui fait partie des plus grands événements de ce genre en Europe. Epargné par la pluie, le défilé costumé a attiré la foule des grands soirs. Le public a pu admirer à la lumière des torches les figurants en costume d’époque.

Toujours impressionnants au coeur de la Vieille-Ville, les chevaux et les moutons ont eu la cote auprès des spectateurs. Très digne avec sa coiffe, la Mère Royaume a été l’une des stars du défilé. L’inquiétant bourreau François Tabazan et ses acolytes ont fait frémir les plus jeunes. La foule, souvent compressée dans les passages serrés, a entonné de bon coeur le «Cé qu’ê l’ainò», le chant qui remercie Dieu d’avoir aidé les Genevois.
Votre publicité ici avec IMPACT_medias