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Les flops politiques de l'année

Il arrive que la machine démocratique se grippe dans la Berne fédérale. C'est souvent sans gravité, mais ô combien amusant.

29 déc. 2012, 00:01
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BERTRAND FISCHER

On ne relèvera jamais assez les vertus de la démocratie semi-directe. Le peuple élit un parlement qui établit les lois, mais les droits d'initiative et de référendum permettent au citoyen de mettre son grain de sel. Parfois, c'est un tout petit grain de sable qui suffit à dérégler un mécanisme d'habitude si bien huilé. C'est alors que la machine politique se détraque et que la démocratie se met dans tous ses états.

L'année qui s'achève n'échappe pas à la règle. Le verdict des scrutins fédéraux, par exemple, a amené son lot de surprises et souvent pris de court les acteurs politiques. Quand, en plus, les services de l'administration ou les partis politiques s'y mettent, le jeu démocratique peut engendrer quelques flops retentissants. Les exemples qui suivent n'ont aucune prétention à l'exhaustivité et relèvent parfois de l'anecdote, mais ils ont rendu la politique fédérale moins austère en 2012. Quelquefois,...

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