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Les énergies fossiles ont la peau dure

De quel bois, ou plutôt de quel mazout se chauffent les cantons à l’heure où les carburants sont sur la sellette? En Suisse romande, les disparités sont importantes.

04 déc. 2019, 00:01
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En 2017, les chauffages à mazout et à gaz ont été responsables de 18,8% des émissions de gaz à effet de serre en Suisse. Même si la tendance est à la baisse, la marge de progression est encore grande. Une piste? Le Conseil des Etats se penche, cette semaine, sur une interpellation du sénateur UDC Hannes Germann (SH) qui demande «d’intégrer au programme Bâtiments les constructions à énergie positive ou répondant aux normes Minergie-P». Les critères stricts de ce label prévoient, entre autres, des chauffages alimentés par de l’énergie renouvelable.

Si la Confédération édicte des lignes directrices, ce sont les cantons qui sont pour l’essentiel responsables de la politique énergétique des bâtiments. Avec pour conséquence de grandes disparités.

Ambitions genevoises

Ainsi, dans le canton de Genève, plus de 90% des chauffages sont encore alimentés au gaz ou au mazout. A l’inverse, la part des pompes à chaleur dans les...

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