Malgré une chancelière souriante et un accueil extrêmement chaleureux, la visite de Johann Schneider-Ammann, hier, à Berlin, n’avait rien «d’une promenade de santé», comme il l’a lui-même expliqué lors d’une conférence de presse commune à la Chancellerie fédérale allemande.
«Le but de ma venue est avant tout d’informer la chancelière des solutions que nous avons trouvées et de notre calendrier politique», a précisé le président de la Confédération, soucieux de ne pas provoquer de faux espoirs. «Le Conseil des Etats se prépare à débattre de la proposition et j’espère qu’il va nous mitonner une solution d’ici à la mi-décembre», a-t-il ajouté.
Pour sa part, la chancelière allemande a insisté sur le fait que l’Allemagne «avait grand intérêt à ce qu’une bonne solution se présente». «Bien sûr, c’est à l’Union européenne de décider», a-t-elle rappelé. Mais elle a garanti que tous les interlocuteurs européens étaient désireux de trouver une issue positive...