Elle est souvent ignorée par les médias. Doit s’incliner et rester en arrière-fond. Abandonner la lumière des projecteurs à plus clinquant. «Elle», c’est la méthodologie, celle des études et autres statistiques. Heureusement pour elle, il y a l’enquête Pisa 2015, comparaison scolaire internationale des aptitudes des élèves en sciences, mathématiques et lecture.
Hier, à Berne, lors de sa présentation à la presse, les autorités ont passablement occulté les résultats, pour justement mettre l’accent sur la méthodologie. La raison? Cette dernière a changé entre l’édition de 2012 et celle de 2015... Et les performances des Suisses de 15 ans ont légèrement baissé en parallèle.
Les élèves suisses ont régressé un peu partout
«Les données ne sont ni interprétables, ni comparables avec celles des enquêtes précédentes. Il faudra faire des analyses scientifiques pour y voir plus clair», affirme Josef Widmer, directeur suppléant du Secrétariat d’Etat à la formation et à la recherche...