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Les députés renoncent à serrer la vis

Pédopornographie, publicité illicite: le Conseil national ne durcit pas trop la loi sur les télécommunications.

06 mars 2019, 00:01
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«Déception»: le mot a été lâché par deux fois, hier, suite aux décisions du Conseil national sur la loi sur les télécommunications, en pleine révision. Autant la fondation Protection de l’enfance Suisse que la Fédération romande des consommateurs ne cachent pas leur dépit.

La Chambre du peuple a, d’une part, refusé d’obliger les fournisseurs de services de télécommunications à signaler les cas suspects de pédopornographie à la police. Et elle a renoncé à davantage serrer la vis dans certains cas de harcèlement téléphonique.

Ainsi, par 119 voix à 59, le Conseil national n’a pas voulu que les fournisseurs (Swisscom, Salt, Sunrise notamment) agissent en amont dans la lutte contre la pédopornographie. Il a balayé une proposition, adoptée pourtant par le Conseil des Etats, qui a été avant tout soutenue par le PDC et le Parti bourgeois-démocratique (PBD), avec quelques voix venues du PS et de l’UDC.

Si le Parlement...

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