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Les cafés-restaurants alpins affaiblis face à leurs concurrents urbains

Le franc fort donne encore du fil à retordre au secteur. En particulier dans les régions de montagnes et frontalières.

28 avr. 2016, 00:19

«Les conséquences du franc fort menacent l’existence même de nombreux établissements.» Casimir Platzer, président de GastroSuisse, n’a pas mâché ses mots hier lors de la conférence annuelle de l’organisation à Berne. La levée du taux plancher euro-franc par la Banque nationale suisse (BNS), début 2015, «nous a coûté de la compétitivité».

Les Suisses dépensent moins d’argent pour manger et boire hors foyer, en moyenne 2758 francs par personne. En 2015, ce sont 22,4 milliards de francs qui sont restés sur les tables des restaurants, une baisse de 1,1% par rapport à 2014. Une baisse qui se fait particulièrement sentir dans les régions frontalières: les habitants ont tendance à consommer de l’autre côté de la frontière, où les prix sont devenus plus attractifs. «En raison du seul tourisme de restauration, quelque 4 milliards de francs par année s’échappent vers les pays voisins», a estimé Sascha Schwarzkopf, responsable du service politique...

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