Un diplôme universitaire sera nécessaire à l'avenir pour bénéficier du titre de psychologue. Après le Conseil des Etats, le National a approuvé hier par 144 voix contre 3 une nouvelle loi réglementant la profession. L'objectif est de protéger les patients des charlatans.
Un grand flou domine actuellement dans le domaine des métiers de la psychologie. Chaque canton a sa propre réglementation. La dénomination de psychologue n'est pas protégée et il est impossible de distinguer un «psy» qualifié d'un amateur. La multitude des abréviations et des titres de spécialisation ajoute à la confusion.
Ce manque d'homogénéité et de transparence nuit aux personnes malades ou traversant une crise personnelle et cherchant un soutien thérapeutique. La demande est grande: la moitié de la population souffre au moins une fois dans sa vie d'un trouble psychique, a signalé Oskar Freysinger (UDC/VS) au nom de la commission.
Au nom de la protection des patients, il faut mettre de l'ordre dans cette jungle, a renchéri Jacques Neirynck (PDC/VD). «La psychologie n'est pas une faculté intuitive, mais bien une discipline scientifique». /ats