Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le Tessin esquisse une solution pour appliquer l’initiative de l’UDC

Le canton a présenté, hier, un modèle graduel pour limiter la main-d’œuvre étrangère. Cette idée faciliterait les négociations avec Bruxelles.

08 mars 2016, 01:17
Norman Gobbi, Staatsratspraesident des Kantons Tessin, spricht waehrend einer Medienkonferenz ueber die "Bottom-up Schutzklausel", am Montag, 7. Maerz 2016, im Haus der Kantone in Bern. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) SCHWEIZ TESSIN SCHUTZKLAUSEL

Le Tessin veut y croire. La Suisse peut appliquer l’initiative contre l’immigration de masse, largement soutenue par le canton italophone en 2014, tout en respectant l’accord sur la libre circulation des personnes, estime-t-il. Le gouvernement tessinois a esquissé, hier, à Berne, sa «solution» pour sortir le pays de l’impasse.

«Alors que le Conseil fédéral a présenté, vendredi, une clause de sauvegarde unilatérale, nous proposons une solution consensuelle», s’est enthousiasmé Christian Vitta. Le ministre de l’Economie et des Finances du canton est convaincu que ce modèle permettra de «faciliter les négociations avec l’Union européenne».

La recette tessinoise? Une clause de sauvegarde qui suit une approche ascendante («bottom-up»), c’est-à-dire qui privilégie d’abord des mesures locales, ciblées à des branches économiques. Puis régionales, si plusieurs branches sont concernées. Et enfin nationales, si plusieurs régions sont touchées. A chaque échelon, des mesures «internes» – qui ne contreviennent pas au principe de la libre circulation...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias