Sandrine Hochstrasser
Le revenu de base inconditionnel est loin de trouver grâce aux yeux des Suisses, alors qu’il enthousiasme au-delà de nos frontières. La majorité des Européens (64%) seraient favorables à son introduction, afin de réduire l’anxiété et les inégalités. Et seuls 4% arrêteraient de travailler, selon un sondage mené auprès de 10 000 personnes par une société allemande et dévoilé pour la première fois mercredi à Zurich lors d’un congrès sur le «futur du travail».
Nombre de personnalités européennes et américaines, passionnées par l’idée d’un revenu universel, avaient fait le déplacement à l’institut Gottlieb Duttweiler pour participer à cette journée. A l’instar du professeur Robert B. Reich, ancien secrétaire au Travail des Etats-Unis sous la présidence de Bill Clinton, qui juge le revenu de base «inévitable». Ou de l’ex-ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis.
Système à réinventer
Le congrès lui-même était organisé par un collectif de jeunes...