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Le «reset» de Cassis ne convainc pas

Le ministre PLR expose sa remise à plat des rapports avec l’Union européenne. Mais UDC et PS n’identifient aucune nouveauté.

01 févr. 2018, 00:01
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l’heure du fameux «reset», ou «retour à zéro», promis par Ignazio Cassis semblait enfin venue. Arrivant au terme de ses 100 premiers jours, le ministre des Affaires étrangères a exposé hier la marche à suivre pour améliorer les relations compliquées entre la Suisse et l’Union européenne. Constat: le conseiller fédéral PLR et le Conseil fédéral ne font en aucun cas table rase du passé.

Ceux qui attendaient un changement de cap sur l’accord institutionnel, notamment sur la question des «juges étrangers», en restent pour leurs frais. Les partis politiques sont catégoriques. Ainsi, le président du parti souverainiste UDC, Albert Rösti (BE), ne ménage pas le libéral-radical tessinois, que sa formation a pourtant porté au pinacle. «Il n’a pas encore appuyé sur le bouton reset. Il s’agit d’une non-décision du Conseil fédéral, notamment sur la reprise automatique du droit européen, dont nous ne voulons pas, et qu’Ignazio Cassis a publiquement...

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