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Le règlement des abus sexuels dans l’Eglise suscite la colère

Comme promis, une commission indépendante cherchera un accord entre la victime et son agresseur. Un «canular» pour certains.

22 juin 2016, 01:03
photo pretexte abus sexuels sur des enfants



Neuchatel, 29 01 2012

PHOTO DAVID MARCHON ENFANT

Berne

Philippe Boeglin

Une étape significative pour les uns, un «canular» pour les autres. La Cecar (Commission d’écoute, de conciliation, d’arbitrage et de réparation) entraîne des réactions contrastées chez les victimes d’agressions sexuelles commises par des prêtres ou religieux catholiques. Présentée hier à la presse, l’instance romande, qui se veut indépendante et neutre, aura une lourde responsabilité: trouver un terrain d’entente entre abusé et abuseur lorsque les cas sont prescrits.

Ses partisans soulignent le long chemin parcouru depuis l’éclatement de l’abcès il y a quelques années. Pendant des siècles, l’Eglise a nié le problème et protégé de facto les agresseurs. La mentalité a donc incontestablement évolué: l’institution a reconnu l’existence de la tumeur et sa part de responsabilité; elle consent aujourd’hui à verser une indemnisation.

De l’incompréhension

Mais cette vision, partagée par le groupe de victimes Sapec (Soutien aux personnes abusées dans une relation d’autorité religieuse), se heurte à l’incompréhension,...

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