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Le référendum a abouti, les Suisses voteront sur la loi sur les jeux d'argent

Bloquer l'accès aux sites étrangers de jeux d'argent? Les jeunes politiciens suisses ne veulent pas d'une telle atteinte à la liberté. Ils ont donc lancé un référendum qui a officiellement abouti. Les Suisses seront donc appelés aux urnes pour se prononcer.

30 janv. 2018, 12:33
Le Parlement a décidé, pour des raisons de sécurité, de bloquer l'accès aux sites étrangers. Trop liberticide pour les jeunes politiciens suisses (illustration).

Les Suisses voteront sur la loi sur les jeux d'argent. Le référendum déposé par les jeunesses des partis allant des Verts à l'UDC a abouti, a indiqué mardi la Chancellerie fédérale.

Les comités référendaires ont déposé le 18 janvier 60'935 signatures. Après vérification, la Chancellerie fédérale a constaté que 60'744 paraphes sont valables. La votation aura lieu au plus tôt le 10 juin.

Avec la nouvelle loi, les casinos suisses pourront proposer des jeux d'argent en ligne; les sites étrangers seront en revanche bloqués. Le but est de mieux protéger les joueurs et de favoriser les exploitants légaux basés en Suisse. Il ne sera pas totalement impossible d'atteindre un site. Mais une page officielle préviendra le joueur dès qu'il arrive dans une zone illégale.

Atteinte à la liberté

Pour les jeunes opposants à la loi, il s'agit d'une grave atteinte à la liberté économique et d'information. Ce précédent laisse la porte ouverte à d'autres attaques contre la liberté d'internet.

Le blocage devrait être remplacé par un système libéral où toutes les entreprises remplissant les conditions légales devraient pouvoir utiliser la toile comme marché. La collectivité en profiterait avec les impôts à payer, selon les opposants.

Ils estiment en outre que la loi ne contient aucune mesure efficace de protection contre les dangers induits par les jeux d'argent. Les blocages de réseaux sont trop facilement contournables, particulièrement par les jeunes générations qui maîtrisent souvent bien l'informatique. Les joueurs alimenteront alors le marché noir et ne bénéficieront d'aucun accompagnement.

Outre deux comités de jeunes partis, un comité parlementaire interpartis combat la loi.

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