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Le projet Maillard recalé

26 janv. 2011, 12:21

Le Grand Conseil vaudois a refusé hier à une courte majorité d'entrer en matière sur une réforme du financement des hôpitaux. Le paquet ficelé par le conseiller d'Etat Pierre-Yves Maillard avait suscité une levée de boucliers de la part des cliniques privées.

Les cantons ont jusqu'au 1er janvier 2012 pour mettre en œuvre les nouvelles règles fédérales en matière de financement hospitalier. Le nouveau modèle de financement, voulu par Berne, prévoit le passage à un système de forfaits par cas. Elle introduit aussi le libre choix de l'établissement, partout en Suisse. «Nous sommes en train de jeter les bases de la politique hospitalière de ces 20 prochaines années», a rappelé Pierre-Yves Maillard. Concrètement, dès 2012, une appendicite sans complication (3450 francs) sera financée à 45% par l'assurance obligatoire de soins, et à 55% par le canton, pour autant que l'hôpital, public ou privé, ait obtenu du canton la reconnaissance d'intérêt public. Mais Vaud pose une série de conditions pour l'obtention de la reconnaissance d'intérêt public: elles concernent notamment les conditions de travail du personnel, un contrôle des investissements ainsi que le plafonnement des salaires des directeurs.

Le conseiller d'Etat Pierre-Yves Maillard a défendu un système de financement qui «a fait passer le canton de Vaud en dessous de la moyenne suisse en terme de coûts par assuré». Berne intègre déjà les cliniques privées dans ses hôpitaux subventionnés. C'est «la principale explication de l'explosion des coûts» dans ce canton, a-t-il averti. /ats

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