Les cantons ont peu goûté le cadeau de Noël du Parlement. Le 18 décembre, le Conseil national les a brutalement privés d’un important instrument de maîtrise des coûts de la santé. En votation finale, il a enterré la loi qui devait permettre aux cantons de continuer à limiter l’ouverture de nouveaux cabinets médicaux.
Sachant que le moratoire actuel prendra fin le 30 juin, un afflux de spécialistes étrangers est prévisible. C’est ce qui s’était produit lors de la précédente levée de la clause du besoin. Que faire? Le PLR est prêt à mettre de l’eau dans son vin si Alain Berset fait un pas dans sa direction. «Je suis plus optimiste qu’il y a quelques jours», nous a déclaré, hier, le conseiller d’Etat bernois Philippe Perrenoud, président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé (CDS).
Prolongation par arrêté urgent
Le temps presse. Dans cinq mois et demi, tous...