Le PLR constitue le 3e parti le plus fort du pays, il a donc droit à deux sièges comme l'UDC et le PS, le 4e parti (PDC) pouvant prétendre à un siège, a répété devant la presse la cheffe du groupe Gabi Huber. Selon la conseillère nationale uranaise, la concordance et la stabilité sont particulièrement importantes dans la situation actuelle.
Le groupe attend des autres partis qu'ils confirment la concordance, a-t-elle ajouté. Pressée de questions sur d'éventuelles conditions au soutien du PLR à la volonté de l'UDC d'obtenir un second siège ou sur l'opportunité d'attaquer le siège de la ministre d'Eveline Widmer-Schlulmpf, la libérale-radicale n'a pas voulu en dire plus.
Le groupe n'a pas encore discuté de sa stratégie en détail. Elle dépendra en outre du positionnement des autres partis «auxquels il ne nous appartient pas de dire quand et qui ils doivent nommer», a expliqué Mme Huber. Des discussions exigeantes vont venir avec les autres partis. «En dire plus reviendrait à lire dans du marc de café», a estimé la cheffe du groupe PLR. /ats