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Le pire est à venir pour le tourisme suisse

Le tourisme suisse est durement touché par la crise. Le nombre de nuitées est en recul, les chiffres d'affaires diminuent. Selon le directeur de Suisse Tourisme, Jürg Schmid, le pire est à venir. Il appelle toutefois à ne pas céder à la panique.

12 juil. 2009, 12:11

»La crise a touché le secteur plus rapidement et plus profondément que nous l'attendions», a indiqué Jürg Schmid dans une interview parue dans la «SonntagsZeitung». Le nombre de nuitées a baissé de 7% cette année. En conséquence, il table sur une diminution du chiffre d'affaires de 10%. «Non seulement les hôtes se font plus rares, mais elles dépensent également moins», précise-t-il.

Le comportement de consommation a fondamentalement changé. «Le temps de l'outrance et du superflu est révolu», clame-t-il. Selon lui, le rapport qualité-prix doit être juste pour le client.

Eviter le dumping

Un transfert vers des segments de prix meilleur marché a été opéré. Les hôtels de luxe sont ceux qui souffrent le plus de la récession. Les hôtels pour séminaires et ceux situés en ville sont aussi touchés.

Le directeur de Suisse Tourisme appelle néanmoins à ne pas céder à la panique. «Les hôtels sont rapidement prêts à abaisser les prix. Ce qui est certes réjouissant pour le client, mais dévastateur pour la branche». Jürg Schmid met, de ce fait, en garde contre le dumping, qui ne constitue pas, d'après lui, une stratégie durable.

Tous les hôteliers ne suivront cependant pas son exigence. Il convient toutefois qu'une baisse des prix de l'ensemble du secteur du tourisme n'est pas une mauvaise chose en soi. Des bas prix engendrent des voyages, et chaque client supplémentaire contribue à accroître la création de richesses, explique Jürg Schmid dans le journal dominical «Sonntag». /ats

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