Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le nouveau roman est en deuil

26 août 2016, 00:25

Ecrivain prolixe, père du Nouveau Roman aux côtés de Robbe-Grillet et de Claude Simon, Michel Butor s’est éteint mercredi à 89 ans à l’hôpital de Contamine-sur-Arve, en Haute-Savoie.

Celui qui se voyait comme un «inconnu célèbre» doublé d’un «monument marginal» n’avait cessé d’écrire et de publier, après les succès des années 1950 et 1960, mais dans une indifférence arbitraire et mal fondée: la critique comme le public l’avaient peu ou prou enterré avant l’heure…

Butor avait depuis belle lurette abandonné le roman, mais pas les lettres, après avoir fait voler en éclats les structures narratives du genre. Ce que certains ne lui auront pas pardonné. «Entre-temps», «Passage de Milan», «L’Emploi du temps» (prix Renaudot en 1957), «La Modification» et, dans une moindre mesure, «Degrés», étaient devenus des classiques, étudiés dans les lycées. Par la suite, cette force de la nature et de l’écriture s’est engagée dans...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias