«Incertitude, peur, maladie, risques économiques, restrictions, isolement: la pandémie de coronavirus a eu un effet très négatif sur la santé mentale de la population», regrette le conseiller national neuchâtelois Baptiste Hurni.
«Par ailleurs, l’accès aux soins n’a pas toujours été garanti de manière efficace, notamment dans les phases de confinement strict. Lors de prestations de psychothérapies à distance, des différences de remboursement entre psychiatres et psychologues sont à déplorer.» Sans compter le fait que l’accès aux soins ait été parfois différent d’un canton à l’autre.
Changer le modèle?
Fort de ce constat, l’élu socialiste a déposé mercredi un postulat demandant au Conseil fédéral d’étudier l’état général de la santé mentale de la population, et d’esquisser des pistes pour l’améliorer. «Le système de santé devrait-il être modifié, des changements de modèle de prise en charge ou de financement seraient-ils nécessaires?», interroge le conseiller national, également président de la Fédération suisse des patients.