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Le National veut lutter contre la cherté des magazines étrangers

Selon une enquête du Surveillant des prix, les magazines français coûtent 79% plus cher en Suisse qu'en France, ceux édités en Allemagne 74% de plus et ceux provenant d'Italie 158% de plus. mais cela devrait changer.

05 mars 2018, 19:20
Selon une enquête du Surveillant des prix, les magazines français coûtent 79% plus cher en Suisse qu'en France, ceux édités en Allemagne 74% de plus et ceux provenant d'Italie 158% de plus.

Les magazines français vendus en Suisse devraient coûter moins cher à l'avenir. Le Conseil national a adopté lundi par 102 voix contre 82 une motion demandant au Conseil fédéral des solutions pour faire baisser durablement le prix des journaux édités à l'étranger.

La motion, qui émane de la commission de l'économie du National, demande au Conseil fédéral de trouver, conjointement avec la Commission de la concurrence (Comco) et le Surveillant des prix, un instrument contre les différences exagérées des prix des revues en Suisse et à l'étranger. La solution devra être la plus efficace et la plus simple possible, sans complications administratives.

Le prix des revues étrangères fâche une grande partie de la population depuis des années, a expliqué Prisca Birrer-Heimo (PS/LU) au nom de la commission. Selon une enquête du Surveillant des prix, les magazines français coûtent 79% plus cher en Suisse qu'en France, ceux édités en Allemagne 74% de plus et ceux provenant d'Italie 158% de plus.

Thomas Aeschi (UDC/ZG), au nom d'une minorité, a remis en question le mandat donné par la motion au Conseil fédéral. Le but est très ambitieux. "Vous ne voulez pas légiférer, mais recherchez une solution efficace et sans complications bureaucratique", a-t-il dit. La motion ne donnera aucun résultat, selon lui.

Le gouvernement prend le problème au sérieux, a expliqué le ministre de l'économie Johann Schneider-Ammann. Mais la motion est trop ambitieuse. Les éditeurs fixent le prix de vente final et assument le risque économique lié à la vente. De plus, aucune infraction au droit en vigueur n'a été constatée à ce jour. Le Conseil fédéral rejette également une régulation des prix par l'Etat.

Le dossier passe au Conseil des Etats.

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