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Le mystérieux imam éthiopien

Aucune fermeture prononcée, mais la police garde les clés.

04 nov. 2016, 01:37
Polizei-Razzia in der An'Nur-Moschee in Winterthur, am Mittwoch, 2. November 2016. 
Am fruehen Mittwochmorgen hat die Kantonspolizei Z¸rich zusammen mit der Stadtpolizei Winterthur die An'Nur-Moschee in Winterthur durchsucht. Es handelt sich um den "Vollzug eines Vorfuehrbefehls bzw. einer Hausdurchsuchung" im Auftrag der Staatsanwaltschaft Winterthur/Unterland. Die Moschee im Winterthurer Stadtteil Hegi geriet mehrmals wegen mutmasslicher Radikalisierung von Jugendlichen in die Schlagzeilen.
(KEYSTONE/Walter Bieri) SCHWEIZ WINTERTHUR AN NUR MOSCHEE

Un jour après l’arrestation de huit personnes au total à la mosquée An’Nur de Winterthour, la personnalité de l’imam ayant lancé un appel au meurtre de musulmans continue à interpeller. Les circonstances de l’engagement de cet homme âgé d’une vingtaine d’années restent mystérieuses.

Saïda Keller-Messahli, fondatrice du Forum pour un islam progressiste, a effectué de nombreuses recherches sur ce ressortissant éthiopien se faisant appeler «cheikh Abdurrahman»; sans résultat. «Il tranche à plus d’un titre», souligne-t-elle.

Une exception

Sa nationalité et son âge d’abord: «Un imam éthiopien dans le paysage des mosquées suisses, c’est une exception», selon Saïda Keller-Messahli. «De plus, les imams sont rarement si jeunes. Peut-être est-il le fils de personnes exilées en Suisse. Mais il parle arabe, ce qui pourrait indiquer qu’il a suivi une formation en Arabie saoudite.» Selon Saïda Keller-Messahli, de nombreux imams sont en effet formés et envoyés dans les pays du monde entier...

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