Il n’est pas question de toucher au dogme du libre choix de son médecin. Le Conseil des Etats a opposé, hier, un niet cinglant aux propositions du Conseil national, qui voulait assouplir l’obligation faite aux assureurs de rembourser les prestations de tous les médecins reconnus. «Ce serait une déclaration de guerre», a prévenu Hans Stöckli (PS, BE).
Les sénateurs débattaient d’un projet appelé à succéder à l’actuel moratoire sur les nouveaux cabinets médicaux, un système provisoire mis en place en 2001 et qui a été prolongé jusqu’à aujourd’hui, faute d’accord politique sur une solution pérenne. La levée de ce moratoire, en 2012, avait conduit à une explosion des nouveaux cabinets et à son rapide retour l’année suivante, au vu des effets sur les coûts de la santé. On estime à un demi-million de francs l’augmentation de ces coûts à chaque ouverture d’un nouveau cabinet.
L’offre crée la demande
C’est...