Pour nombre d’artistes, participer à une tournée du cirque Knie équivaut à une consécration, un rêve d’enfant. «Un honneur», ajoute Géraldine Knie, directrice de la programmation artistique et cavalière émérite. C’est que le cirque helvétique est une référence dans le milieu circassien. Si chaque année, Géraldine Knie est à la recherche des pépites qui viendront éblouir les spectateurs lors des prochaines tournées, beaucoup d’artistes viennent d’eux-mêmes frapper à la porte du chapiteau suisse.
Mais n’allez pas croire qu’avec sa seule renommée, le cirque Knie rafle toujours la mise. «Dans une carrière, réaliser une saison chez nous, ça compte. Mais, naturellement, le salaire est un argument qui peut faire pencher la balance d’un côté comme de l’autre», indique Géraldine Knie. Comme la longueur de la tournée. Au Knie, les artistes signent la plupart du temps pour une saison de neuf mois uniquement. Dans les pays plus vastes, l’exercice peut durer...