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Le français mérite un débat national

Une commission de la Chambre du peuple a décidé d'empoigner le dossier.

30 août 2014, 00:01
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"Ich bin ein Berliner", avait proclamé John Fitzgerald Kennedy à Berlin en 1963. Le groupe socialiste des Chambres fédérales a repris le slogan à son compte pour illustrer, hier après-midi, son soutien à l'enseignement précoce du français outre-Sarine. "Ich bin auch ein Romand" , pouvait-on lire sur la pancarte brandie par un parlementaire alémanique sur la place Fédérale.

Le PS n'est pas seul à se préoccuper de la question. La commission de la santé, de l'éducation et de la culture du Conseil national a décidé, dans la matinée, d'empoigner le dossier. Par souci de cohésion nationale, elle discutera, fin octobre, d'une modification de la loi sur les langues qui pourrait contraindre les cantons alémaniques à commencer l'enseignement du français deux ans au plus tard avant la fin de l'école primaire.

Cette entorse au fédéralisme est due à la montée d'un courant qui tend à minimiser la place du français dans...

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