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Le Conseil fédéral se donne dix mois pour arriver à un accord avec l'Union européenne

Le Conseil fédéral se donne dix mois pour arriver à un accord avec l'Union européenne, a annoncé mercredi le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis. La qualité est plus importante que le timing, a-t-il souligné.

31 janv. 2018, 19:09
Pour Ignazio Cassis, l'accord-cadre est un moyen et non un but pour avoir un accès au marché européen et contribuer à une prospérité durable de la Suisse.

Il n'y aura pas d'accord-cadre entre la Suisse et l'Union européenne sous toit d'ici avril, a dit mercredi le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis. Le Conseil fédéral se donne dix mois pour sortir de l'impasse avec l'Europe et arriver à un accord.

Le Conseil fédéral a fait un tour de l'état des relations avec l'Union européenne mercredi. Il entend relancer les négociations avec l'UE, qui ont pris un coup de froid fin 2017 avec l'inscription de la Suisse dans une liste "grise" des paradis fiscaux et la limitation à un an de l'équivalence boursière pour la Suisse.

Pour Ignazio Cassis, l'accord-cadre est un moyen et non un but pour avoir un accès au marché européen et contribuer à une prospérité durable de la Suisse. Et celle-ci souhaite pour cela des relations stables. Mais la Suisse ne veut pas n'importe quel accord-cadre: il doit tenir compte des intérêts de la Suisse. La qualité est plus importante que le timing, a souligné M. Cassis.

Aller de l'avant

Le Conseil fédéral s'engage à aller de l'avant et veut profiter de la fenêtre d'opportunité de 2018. En 2019, il ne se passera certainement rien, en raison de l'approche des élections fédérales et européennes. Si un accord est possible cette année, c'est bien. Si ce n'est pas le cas, cela durera plus longtemps, a résumé le conseiller fédéral.

Jusqu'à la prochaine séance spéciale du Conseil fédéral en février, le gouvernement entend clarifier sa position et définir quels accords sectoriels il veut pouvoir négocier dans l'intérêt du pays avec une UE qui a changé notamment à cause du Brexit et qui est devenue moins prête à des concessions.

Sans pour autant changer le mandat de négociation, le gouvernement veut explorer de nouvelles pistes pour sortir de l'impasse que constituent notamment les "juges étrangers", soit le mécanisme juridique en cas de conflit entre les deux parties. Enfin, le Conseil fédéral entend parler d'une seule voix et communiquer plus clairement à l'intérieur du pays.

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