Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le casse-tête du "Swiss made"

Tandis que le Parlement tente en vain de définir le caractère suisse d'un produit, les imitateurs en profitent pour se remplir les poches.

31 déc. 2012, 00:01
data_art_6690498.jpg

Il était une fois un pays qui avait une bonne réputation. Et cette réputation lui permettait de gagner honnêtement de l'argent. Mais parce que son nom n'était pas suffisamment protégé, d'autres l'ont aussi utilisé pour se remplir les poches.

L'un des premiers à vraiment percevoir ce phénomène fut Jürg Simon, un juriste spécialisé dans les marques, lors des célébrations du 700e anniversaire de la Confédération, en 1991. "Une multitude de produits avec des croix ou des drapeaux suisses sont apparus sur le marché, alors qu'ils ne provenaient absolument pas de Suisse" , raconte-t-il.

Des chercheurs de l'université de Saint-Gall ont découvert qu'il était possible d'augmenter ses gains jusqu'à 20% grâce au label "Swiss made". Ce pourcentage peut toutefois fortement varier en fonction de la branche économique, souligne Stephan Feige, l'un des co-auteurs de l'étude.

" Nous sommes en train de mesurer scientifiquement ce lien dans le cadre d'une nouvelle étude...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias