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«Le but n’est pas d’agresser l’islam»

Les mosquées doivent être transparentes et dévoiler ce qu’il se dit dans leurs murs, selon Gerhard Pfister. Néanmoins, le président du Parti démocrate-chrétien prône le dialogue.

05 nov. 2016, 00:42
Gerhard Pfister, Zuger Nationalrat und Kandidat fuer das Praesidium der CVP in der Galerie des Alpes im Parlamentsgebaeude, am 2. Februar 2016. (KEYSTONE/Alessandro della Valle) SCHWEIZ PARTEI CVP KANDIDATUR PRAESIDIUM PFISTER

Président depuis une demi-année du plus grand parti du centre, Gerhard Pfister ne craint pas de polariser. Classé à l’aile droite du PDC, le conseiller national zougois livre ses recettes sur la cohabitation des religions et sur les investissements d’avenir. Entretien.

Vous parlez beaucoup d’un article constitutionnel sur la religion. Pourquoi?

Gerhard Pfister: Tout part de l’initiative populaire qui veut interdire la burqa (réd: lancée par un comité proche de l’UDC). Comme on le sait, elle a de très bonnes chances d’être acceptée. Cela est très problématique car le texte ne résout pas la vraie difficulté, soit le fondamentalisme religieux qui menace l’Etat de droit. Notre article constitutionnel porterait donc sur le fondamentalisme, et pas sur la religion.

Comptez-vous formuler un contre-projet à l’initiative sur la burqa?

Un contre-projet, direct ou indirect, constitue effectivement une possibilité. Mais rien n’est encore décidé.

Quelles seraient les grandes lignes de votre proposition?

L’Etat...

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