Un demi-millier de personnes a observé dimanche soir à Lausanne une minute de silence en hommage aux victimes d'Alep. "Halte aux massacres", "Alep ne meurt pas, Alep restera libre", "Je suis Alep", pouvait-on lire notamment sur les banderoles.
Organisé par la section de l'Université de Lausanne (UNIL) d'Amnesty International, le rassemblement s'est déroulé dans le calme, avec de très nombreuses bougies posées devant le Palais de Rumine, sur la place de la Riponne.
"Notre seule confession est la liberté"
— Benoît Gaillard (@benoitgaillard) 18 décembre 2016
Solidarité avec le peuple d'Alep et de toute la Syrie. Rassemblement à Lausanne. pic.twitter.com/vbiVTLZnsq
Ce n'est pas parce que ces massacres se passent loin de nous que nous ne devons pas témoigner de notre solidarité avec les victimes. Avec sa force économique, la Suisse doit faire davantage envers cette population martyre et accueillir plus de réfugiés, a expliqué à l'ats Tamara Knezevic, responsable d'Amnesty International à l'UNIL.
Avant une minute de silence, le militant et assistant de l'UNIL Joseph Daher a dénoncé les massacres commis contre la population d'Alep, ville qui avait représenté, selon lui, une alternative au régime tyrannique d'Assad et au fondamentalisme religieux. De ces espoirs, il ne reste bientôt plus rien, sous les bombes du gouvernement et de ses alliés, qu'il s'agisse de la Russie, de l'Iran ou du Hezbollah.