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La Ville de Berne exige la levée du camp anti-nucléaire

Le Conseil municipal de la ville de Berne exige que les adversaires de l'énergie nucléaire lèvent ces prochains jours leur campement devant le siège des Forces motrices bernoises (FMB), qui exploitent la centrale de Mühleberg. Une veillée serait en revanche autorisée.

27 avr. 2011, 18:48

Le Conseil municipal a jusqu'ici toléré ce campement parce qu'il  souhaite trouver une solution pragmatique pour cette action de protestation, a-t-il communiqué aujourd'hui. A l'avenir, le camp installé il y a trois semaines ne sera toutefois plus admis sous sa forme actuelle.

Le gazon devant le bâtiment des FMB est propriété de la ville, souligne l'exécutif. Comme son occupation s'est faite sans autorisation, le campement anti-nucléaire est illégal. Il serait en revanche envisageable de mettre sur pied une veillée permanente, à condition que les activistes satisfassent plusieurs conditions.

La police serait habilitée à intervenir en cas de non respect des règles, comme la gêne du trafic, les nuisances sonores ou les déchets. Surtout, la veillée ne doit pas perturber les activités des FMB à leur siège en ville de Berne.

Le directeur de la sécurité Reto Nause s'attend à ce que les activistes acceptent l'offre, a-t-il déclaré à l'ATS. Le rejet d'une veillée serait mal perçu par la population, selon lui. Les protestataires entendent examiner les exigences et l'offre de la ville, ont-ils fait savoir. Une décision pourrait être prise demain soir déjà.

Le campement a pris de l'ampleur la semaine dernière et durant les fêtes de Pâques avec l'organisation de concerts et d'ateliers de discussion. Mardi, une chaîne humaine de 500 personnes s'y est formée à l'occasion des 25 ans de la catastrophe de Tchernobyl. /ats

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