Les automobilistes estiment être les dindons de la farce. Voilà des années qu’ils alimentent abondamment les caisses de la Confédération au moyen de diverses taxes. Tout cela pour être bien mal récompensés, puisqu’une grande partie de l’argent récolté est affectée à d’autres domaines que le trafic routier, et que les embouteillages croissent à la «vitesse grand V».
Pour un financement «équitable»
D’après eux, il n’est plus possible de continuer de la sorte. Hier à Zurich, le comité d’initiative interpartis a lancé la campagne en faveur de son texte «pour un financement équitable des transports», dit «vache à lait». En votation le 5 juin, l’objet propose d’accorder à l’infrastructure routière la totalité du produit d’une taxe, celle sur les huiles minérales (donc l’essence), soit quelque 3 milliards de francs par an.
Aujourd’hui, la moitié de ce pactole atterrit dans la caisse générale de la Confédération. Elle finance le ménage et...