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La symphonie de la terre

Portée par le peuple fervent de ses figurants, la première Fête des vignerons du troisième millénaire est un spectacle technologique et total, long comme un rêve embarrassé de ses racines. Notre critique.

18 juil. 2019, 00:01
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Ce n’est pas une Fête, c’est un barnum céleste. Une bacchanale dédiée aux humbles qui élèvent la terre et nous en font boire la sève. Un hymne démesuré offert à la simplicité. Oui, tout dans ce spectacle appelle l’oxymore, ce mariage des contraires d’où naît le poème. Nous en avons vu les deux pré-générales nocturnes, ce fut un long ébahissement que devrait prolonger la première de ce soir.

Une gageure: remettre en scène, au seuil d’un siècle grisé de technologie, ces vieilles histoires qui fleurent le terroir. Car la Fête des vignerons est une juxtaposition de séquences et symboles que les célébrations successives ont sédimenté jusqu’à les rendre incontournables – on ne comprendrait donc rien de cette 12e édition sans percevoir ce qu’elle questionne, quelle ancestrale tradition elle remet en jeu. Un art de la fugue sur basse obligée que Daniele Finzi Pasca, en chef d’orchestre de cette exubérante...

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