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La Suisse soigne sa réputation, mais rechigne à légiférer

Le Conseil fédéral cherche à renforcer l'éthique dans le secteur du négoce, sur une base volontaire. Les ONG déchantent.

28 mars 2013, 00:01
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Conditions de travail inhumaines dans les mines, blanchiment d'argent, scandales fiscaux: qu'ils s'appellent Glencore, Xstrata ou Gunvor, les géants du négoce de matières premières établis en Suisse sont régulièrement montrés du doigt par des organisations non gouvernementales (ONG).

Très attendu, le rapport publié hier par le Conseil fédéral tente de concilier la compétitivité et l'intégrité de la place économique suisse. Il formule 17 recommandations générales, qui se basent sur des standards volontaires.

"Nous voulons le moins possible de lois et de règlements", a insisté, hier, Johann Schneider-Ammann. Dans ce genre d'affaires, on sent le ministre de l'Economie pris entre deux feux. En quelques années, la Suisse est devenue un poids lourd mondial dans le secteur des matières premières: elle abrite près de 500 entreprises employant 10 000 personnes actives dans le négoce, le fret ou les activités financières. En 2011, le commerce de transit générait près de 20 milliards de...

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