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La Suisse s’engage pour réduire le mercure

A l’occasion de la Conférence des Parties à la Convention de Minamata sur le mercure à Genève fin novembre, la Suisse va s’engager à restreindre la production et l’utilisation du mercure, métal lourd hautement toxique.

30 oct. 2019, 12:21
Le mercure est un métal lourd hautement toxique qui porte atteinte à la santé humaine et à l’environnement.

La Suisse demande des directives claires pour la gestion des sites contaminés par le mercure. Elle s’engagera pour restreindre la production et l’utilisation de ce métal lourd toxique lors de la Conférence des Parties à la Convention de Minamata sur le mercure à Genève, du 25 au 29 novembre.

Le Conseil fédéral a fixé mercredi le mandat de la délégation suisse. Le mercure est un métal lourd hautement toxique qui porte atteinte à la santé humaine et à l’environnement. La Convention de Minamata a pour objectif de le réduire à l’échelle mondiale.

La Suisse dispose de prescriptions strictes et n’en utilise quasiment plus. Mais de nombreux pays en développement ont encore recours à ce métal et à ses composés. Une fois rejeté dans l’environnement, le mercure peut être transporté sur de longues distances aussi bien par l’air que par l’eau. Des mesures sont donc nécessaires au niveau mondial.

La troisième Conférence des Parties à la Convention de Minamata s’attardera sur la gestion des sites contaminés et sur les mesures pouvant permettre aux pays concernés de réduire le rejet du mercure dans l’environnement. La Suisse oeuvrera pour que ces directives soient finalisées et approuvées.

La délégation suisse sera dirigée par le directeur de l’Office fédéral de l’environnement Marc Chardonnens qui ouvrira la conférence. Elle s’engagera aussi en faveur de l’intégration à terme du secrétariat de la Convention de Minamata dans le secrétariat commun des conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm.

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