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La Suisse retrouve son siège dans l’organe directeur de l’UNESCO

Alors qu’elle l’avait quitté en 2007, la Suisse a fini par retrouver le conseil exécutif de l’UNESCO mercredi. Largement plébiscitée par les autres pays, la Suisse s’est dite satisfaite de ce succès par le biais du chef du DFAE, Ignazio Cassis.

21 nov. 2019, 07:56
L'UNESCO s'occupe de la protection du patrimoine de l'humanité. De nombreux sites suisses, comme les terrasses de Lavaux, y sont inscrits.

La Suisse a retrouvé son siège au conseil exécutif de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Elle fera partie des 58 membres de cet organe directeur pour la période 2019-2023.

Le conseil exécutif doit préparer la nouvelle stratégie 2022-2029 de l’organisation, détaille dans un communiqué le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) qui se félicite de ce «succès pour la politique étrangère de la Confédération». La Suisse a obtenu 175 voix de la part des 193 membres composant la conférence générale de l’organisation.

 

 

La Suisse a siégé pour la dernière fois au Conseil exécutif de l’UNESCO pendant la période 2003-2007. En 2015, elle avait reporté sa candidature à 2019, les Etats-Unis ayant brigué une place, portant le nombre de candidats à sept pour six places. En 2017, ces derniers se sont finalement retirés de l’UNESCO.

Six pays étaient donc en liste pour six sièges mercredi. Les autres pays élus sont l’Allemagne (154 voix), l’Espagne (150), la France (140), l’Italie (162) et les Pays-Bas (159).

 

 

La Suisse a pour priorité une éducation de qualité, de la petite enfance à la formation continue tout au long de la vie, un objectif qui fait partie de l’Agenda 2030. Elle s’engage également pour le développement de la diplomatie scientifique, la protection du patrimoine culturel sous toutes ses formes, le respect des libertés fondamentales incluant la liberté d’expression tant des milieux académiques que des journalistes, selon le Département fédéral des affaires étrangères.

Plusieurs sites classés en Suisse

La contribution annuelle de la Suisse à l’UNESCO se monte à près de 4 millions de francs sur un budget total d’environ 250 millions. La Suisse a adhéré en 1949 à l’UNESCO, avant même son adhésion à l’ONU en 2002.

Elle compte une douzaine de sites inscrits au patrimoine mondial. Parmi les reconnus figurent les vignobles en terrasse de Lavaux (VD), entrés au patrimoine mondial de l’humanité en 2007, la ville de la Chaux-de-Fonds (2009) ou l’oeuvre architecturale de Le Corbusier (2016).

 

 

«L’UNESCO a encore le monopole de la protection du patrimoine, même si à force de classer les monuments par dizaines, elle dévalue la qualité de cette distinction. Par contre, l’idée relativement récente de protéger le patrimoine immatériel de l’humanité a renouvelé cette forme de liste d’excellence», écrivait l’ancien ambassadeur en poste à Paris, François Nordmann, dans une récente chronique publiée dans le Temps.

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