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«La Suisse pourrait perdre la face»

Pascal Saint-Amans, de l’OCDE, souligne que Berne s’est engagée à abolir les statuts fiscaux spéciaux.

13 mai 2019, 00:01
ZUM AUTOMATISCHEN INFORMATIONSAUSTAUSCH UND DER AEUSSERUNG VON PASCAL SAINT-AMANS STELLEN WIR IHEN FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUGN --- Pascal Saint-Amans, OECD-Direktor fuer Steuerpolitik, aeussert sich an einem Point de Presse zur Unternehmensbesteuerung am Montag, 3. Maerz 2014, in Bern. Die Schweiz habe sich aktiv an der Erarbeitung des Textes beteiligt, den ueber 40 Staaten, darunter alle 34 OECD-Staaten, unterzeichnet hätten, heisst es in der Medienmitteilung des SIF. OECD-Steuerchef Pascal Saint-Amans wertete die Zustimmung der Schweiz als wichtig: "Das ist von grosser Bedeutung" (KEYSTONE/Peter Schneider). SCHWEIZ OECD STEUERPOLITIK

Le 19 mai, les Suisses se prononcent sur la nouvelle réforme de l’imposition des entreprises, qui doit supprimer les privilèges fiscaux des multinationales. Le projet RFFA prévoit de mettre toutes les entreprises sur un pied d’égalité et introduit de nouvelles déductions d’impôts à leur attention, pour maintenir l’attractivité. La loi propose également une injection de deux milliards de francs annuels à l’AVS, en forme de compensation sociale.

Sur le plan de la fiscalité, la Suisse joue gros à l’internationale. Entretien avec Pascal Saint-Amans, directeur du Centre de politique et d’administration fiscales à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Que risque la Suisse si le peuple refuse la nouvelle loi RFFA sur l’abolition des statuts fiscaux spéciaux des multinationales?

Dans l’immédiat, rien, mais la Suisse risque de contredire des engagements qu’elle a pris avec des dizaines d’autres pays au sein de l’OCDE, c’est-à-dire démanteler ces régimes fiscaux spéciaux....

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