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La Suisse et l'Italie en quête de solution

14 janv. 2011, 12:11

Les problèmes fiscaux entre la Suisse et l'Italie ont figuré au centre des entretiens que Micheline Calmy-Rey a eus avec son homologue transalpin Franco Frattini hier à Berne. Les deux ministres veulent trouver des pistes pour relancer les discussions techniques entre leurs pays.

Les dossiers fiscaux constituent «une véritable difficulté dans nos relations», a reconnu la présidente de la Confédération devant la presse, sans vouloir parler de «crise».

Elle a pointé du doigt le blocage des négociations sur un accord de double imposition italo-suisse, l'inscription de la Confédération sur la «liste noire» italienne des paradis fiscaux ou les «mesures discriminatoires» contre les entreprises suisses en Italie. Elle a aussi affirmé que Berne a «de la peine à comprendre» le refus de Rome de ratifier l'accord entre la Suisse et l'UE sur la fraude.

Le chef de la diplomatie italienne a reconnu «des incompréhensions» entre les deux pays. Mais il a assuré qu'il s'agissait d'un «petit problème» et qu'il fallait «éviter qu'il devienne un grand problème». Dans cet esprit, et bien qu'ils ne soient pas directement en charge du dossier, les ministres ont affiché leur volonté de trouver des solutions pour une reprise du dialogue.

Franco Frattini a ainsi évoqué une piste: les deux pays pourraient s'inspirer d'accords déjà existants, comme celui conclu entre la Suisse et la France.

Berne et Rome ne veulent toutefois pas que les tensions liées à la fiscalité entachent les relations étroites qu'ils entretiennent. /ats

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