La Suisse a envoyé deux policiers au Sri Lanka. Ils doivent aider l’ambassade, à Colombo, à l’identification et au rapatriement de victimes suisses des attentats du dimanche de Pâques. L’envoi d’agents helvétiques a fait ses preuves par le passé et relève d’une procédure standard lorsque des victimes suisses sont à déplorer dans des attaques à l’étranger, a indiqué, hier, Cathy Maret, porte-parole de l’Office fédéral de la police (fedpol). Elle revenait sur une information du «SonntagsBlick». Les policiers devront faciliter l’échange d’informations avec les autorités sri-lankaises. Cela vaut la peine d’être sur place, lorsque la situation n’est pas claire, a-t-elle poursuivi.
Après les attaques de Nice, en 2016, et Paris en 2015, fedpol avait fait de même. Les deux émissaires suisses ne participeront, toutefois, pas aux enquêtes policières.
Les attentats, revendiqués par le groupe Etat islamique (EI), ont fait 290 morts. Cinq personnes domiciliées en Suisse ont perdu la vie...