Alors que des pays comme la Norvège encouragent l’achat de véhicules électriques depuis des années, la Suisse est en retard. Résultat: le parc électrique et hybride «plug-in» (rechargeable) ne représente que 2,7% du volume total, Principauté du Liechstenstein comprise. Voilà qui inquiète Auto-suisse, association qui fédère 40 importateurs du pays. Et pour cause: dans deux ans seulement entre en vigueur la valeur limite moyenne de 95 grammes de CO2 par kilomètre imposée pour chaque nouveau véhicule entrant en Suisse.
On doit ce serrage de vis à l’acceptation par le peuple de la Stratégie énergétique 2050. Ce nouveau régime risque de coûter cher aux membres d’Auto-suisse: environ 100 à 150 fr. seront facturés pour chaque gramme de CO2 dépassant la limite. «Ces montants vont se chiffrer en millions pour les importateurs», explique François Launaz, président d’Auto-suisse.
Les modèles manquent
Développer la mobilité électrique devient crucial. Auto-suisse se fixe une proportion...