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La situation économique difficile profite à CarPostal

09 août 2009, 14:57

CarPostal profite de la crise économique. Comme de nombreux Suisses passent leur vacances dans leur pays, le nombre de passagers sur les lignes touristiques est en hausse. Cela devrait se ressentir au niveau du bénéfice. CarPostal veut en outre poursuivre son expansion.

CarPostal prévoit une progression de son bénéfice, a dit son patron Daniel Landolf dans un entretien publié par le journal «Sonntag». Le prix bas des carburants joue aussi un rôle favorable. L'année passée, le bénéfice de cette entreprise de La Poste s'est élevé à 27 millions de francs.

CarPostal veut en outre engager quelque 280 nouveaux collaborateurs d'ici à 2012. «Nous exploitons plusieurs nouvelles lignes et avons besoin de chauffeurs supplémentaires», explique Daniel Landolf. Au sein de CarPostal même, les effectifs devraient croître de plus de 10%. Pour les entreprises de transport qui circulent sur mandat de CarPostal, la hausse devrait atteindre 12%.

Pour des raison d'âge, CarPostal devra par ailleurs remplacer près de la moitié de ses chauffeurs durant ces dix prochaines années et l'entreprise souhaite désormais les former elle-même, selon son patron. «Dès l'année prochaine, nous recruterons donc des personnes qui ne sont pas encore en possession du permis de catégorie D et nous les formerons».

Hausses des tarifs prévues

Comme les autres entreprises de transport, CarPostal prévoit une hausse des tarifs pour la fin 2010. «L'offre a été constamment étoffée et les coûts ont augmenté», justifie Daniel Landolf. Les clients doivent aussi participer au financement de cette amélioration.

Le patron de l'entreprise évoque une augmentation du même ordre que la précédente, qui s'était élevée à 3,1%. En 2009, les entreprises de transport ont renoncé à une hausse des tarifs en raison de la situation économique.

CarPostal n'ambitionne pas de croître uniquement en Suisse, mais aussi à l'étranger. «Ce printemps, nous avons décroché de nombreux contrats en France», relève Daniel Landolf. L'entreprises examine en outre d'éventelles acquisitions. Elle envisage aussi des engagements en Italie et en Allemagne. Actuellement, les activités à l'étranger représentent 10% du chiffre d'affaires. /ats

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