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La population se méfie de l’usage des drones par les privés

L’Uni de Neuchâtel sonde pour la première fois l’avis du public sur les caméras volantes.

23 mars 2016, 01:02
Un drone vole pilote par une personne lors d'une presentation par la Poste d'une livraison de paquets a l'aide de drones ce mardi 7 juillet 2015 a Bas-Vully. La Poste suisse, Swiss WorldCargo, (la division de fret aerien de Swiss) et Matternet, (un fabricant de drones base en Californie), ont lance un projet commun afin de tester l'utilisation de drones pour la livraison des paquets. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

La population voit d’un bien meilleur œil l’usage des drones par la police ou l’armée que leur utilisation à des fins commerciales ou récréatives. Un sondage de l’Université de Neuchâtel révèle des résultats plutôt mitigés.

Rien qu’en Suisse, on estime à environ 22 000 le nombre de drones à usage public ou privé. La prolifération de ces engins volants offre des possibilités accrues de surveillance, suscitant des questions allant du devenir de la sphère privée jusqu’au risque de terrorisme, a indiqué mardi l’Unine.

«C’est la première fois au niveau mondial qu’une enquête s’intéresse à l’acceptabilité sociale des drones», souligne Francisco Klauser, professeur à l’Institut de géographie. «La donne est claire: pour 87% des gens interrogés, les drones sont perçus comme des caméras de surveillance mobiles». Une même majorité revendique le droit d’être informé lorsqu’on est observé.

Oui à la police, non aux privés

De cette enquête ressort une...

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