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La police fédérale devrait pouvoir surveiller discrètement les djihadistes présumés

Le Conseil fédéral devrait autoriser la police fédéral à espionner les djihadistes présumés et à relever leurs mouvements dans un le fichier européen Schengen SIS.

06 juin 2016, 11:19
La surveillance discrète n'est pas autorisée en Suisse. La problématique djihadiste devrait modifier les règles du jeu.

L'Office fédéral de la police (fedpol) devrait pouvoir procéder à une surveillance discrète des voyageurs à motivations terroristes et consigner leurs déplacements dans le système d'information Schengen SIS. Le Conseil fédéral est prêt à faire ce pas.

L'enregistrement dans le SIS permet de suivre les déplacements des personnes concernées. Il est déjà prévu de permettre au Service de renseignement de la Confédération de mener une surveillance discrète mais pas pour fedpol. Or ce serait très utile pour les enquêtes menées par la police judiciaire sur des infractions graves, note le conseiller national Marco Romano (PDC/TI).

Dans sa réponse publiée lundi, le gouvernement se contente de dire qu'il propose d'accepter la motion du Tessinois, qui le charge d'élaborer une base légale.

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