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La police des transports s'équipe d'armes à feu

Les policiers des transports patrouillant dans les trains CFF seront équipés d'une arme à feu dès l'été 2012. Cela permettra d'améliorer la sécurité de la clientèle et du personnel, assure la compagnie aujourd'hui dans un communiqué. La collaboration avec d'autres corps de police sera aussi simplifiée.

29 sept. 2011, 16:59

La police des transports portera l'arme de façon couverte et ne s'en servira qu'en cas de légitime défense ou d'assistance à la légitime défense, soulignent les CFF. Un ordre de service régissant toutes les modalités d'utilisation des armes à feu est en cours d'élaboration, ajoute la compagnie.

La décision d'armer la police des transports ne répond pas à une  détérioration fondamentale de la sécurité dans les trains, précisent  les CFF. «Mais on relève que certains passagers sont plus souvent enclins à la violence envers la clientèle ou le personnel des trains». L'arme à feu doit permettre de répondre en cas «d'escalade».

En outre, les engagements conjoints avec d'autres corps de police  seront facilités. Les agents des gardes-frontières, de la sécurité  militaire et des polices cantonales sont d'ores et déjà armés lorsqu'ils patrouillent dans les trains, soulignent les CFF.

Le Conseil fédéral a donné la possibilité aux agents de porter une arme dans son ordonnance sur les organes de sécurité des entreprises de transport du 17 août dernier. Le Parlement n'avait pas réussi à se mettre d'accord sur cette question et avait laissé au gouvernement le soin de trancher.

Examen supplémentaire

Les membres de la police des transports CFF sont formés de la même manière que les membres des polices cantonales et disposent du même certificat fédéral de capacité, soulignent les CFF.

Toutefois, même s'ils ont déjà accompli une formation de tir auprès d'une école de police reconnue, les agents ne seront pas automatiquement équipés d'une arme à feu. Ils devront en sus suivre une formation de base et passer un examen d'aptitude conformes aux directives de l'Institut suisse de police.

Les BLS, la deuxième compagnie ferroviaire du pays, ne veulent eux pas d'agents armés dans les convois, comme ils l'ont indiqué en août lors de la décision du Conseil fédéral. Ils estiment que leur personnel de sécurité est suffisamment formé et équipé avec d'autres moyens. Ils jugent d'autre part que les menaces de violence dans leurs trains ne sont pas assez grandes pour nécessiter un armement des agents. /ats

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